Avec l’aide de Niels Ackermann, Guillaume Perret, Kleio O. Thomaïdes et Aurélien Garzarolli
pour nous guider dans cette participation.

Dans nos villes, qui croissent à tout allure, nous avons pris l’habitude de ranger la nature dans un cadre que nous définissons unilatéralement, en fonction de nos besoins, de nos envies.

Par tous les moyens, cette nature cherche à sortir de ce cadre, d’en déborder, en utilisant tous les stratagèmes, tous les espaces disponibles.

Ces débordements, nous y passons bien souvent à côté, sans y prendre garde. Cela ne doit donc pas trop nous déranger. Peut-être même que cela nous procure un plaisir inconscient.

Mais l’ordre doit régner. Un jour, le couperet tombe. Sans considération pour l’effort fourni par la végétation.

On la recadre, on supprime au plus vite ces traces de débordement impertinent.

Tout revient alors dans le cadre que nous avons défini.